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Le chef de l'opposition syrienne effectuera une visite de quatre jours à Beijing

French.china.org.cn | Mis à jour le 05. 01. 2016 | Mots clés : Syrie, opposition syrienne

Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, s'exprime devant les membres du Conseil de sécurité des Nations unies à New York, le 18 décembre 2015. [Photo/Xinhua]

Un chef de l'opposition syrienne effectuera une visite en Chine de mardi à vendredi. Cette visite s'inscrit dans le cadre des efforts de la Chine pour promouvoir le dialogue entre le gouvernement syrien et l'opposition.

C'est la première fois que la Chine annonce à l'avance la visite d'un chef de l'opposition syrienne.

Durant son séjour, le président de la Coalition nationale syrienne, Khaled Khoja (aussi connu sous le nom de Alptekin Hocaoglu), rencontrera le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, a indiqué Hua Chunying, la porte-parole du ministère lors d'une conférence de presse lundi.

Cette visite s'effectue à l'invitation de l'Institut des Affaires étrangères du Peuple chinois, et se déroule peu après celle de Walid al-Mouallem, le ministre syrien des Affaires étrangères, qui s'était rendu en Chine du 23 au 26 décembre.

Le ministre syrien avait déclaré, après sa rencontre avec Wang, que le gouvernement syrien était prêt à participer aux pourparlers de paix à Genève afin de mettre un terme à la guerre civile en Syrie.

« Notre délégation sera prête une fois que nous recevrons une liste de celle de l'opposition », avait-il annoncé, en ajoutant que le dialogue inter-syrien devait se faire sans interférence étrangère.

Cette annonce est survenue après l'adoption d'une résolution par le Conseil de sécurité des Nations unies en décembre appelant à un cessez-le-feu entre le gouvernement syrien et l'opposition dès le mois janvier.

Li Guofu, directeur du centre d'études moyen-orientales à l'Institut chinois des études internationales, estime que cette ouverture au dialogue est un bon signe, malgré le fossé qui sépare toujours le gouvernement syrien et l'opposition.

« La Chine joue un rôle de médiateur dans cette affaire », explique-t-il.

Pour Li Shaoxian, expert des études sur le Moyen-Orient à l'université de Ningxia (Yinchuan, région autonome du Ningxia), les récentes tensions entre l'Arabie saoudite et l'Iran constituent toutefois un obstacle supplémentaire important à la signature d'un accord final.

Source: french.china.org.cn

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