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La cuisine qui occupe
une place de choix dans la culture chinoise, reflète
de façon originale un certain sens de l'esthétique.
Divisée généralement en quatre grandes écoles, à savoir
celles du Shandong, du Sichuan, de Huai-yang et du Guangdong
, elle prétent satisfaire les envies de l'homme en matière
de couleur, de parfum, de saveur, de présentation, et
de son. Par ailleurs, elle est diététique et couramment
bénéfique à la santé et la longévité, quand elle est
associée à certains composants de la médecine traditionnelle.
Cette rubrique, sorte
de guide-ane pour les gourmands, traite de la
culture culinaire, la diététique, ainsi que les raisons
des plaisirs de la table.
Bonne appétit !
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Comment inviter à boire
L’hospitalité des Chinois devient complètement évidente au cours d’un banquet. Les échanges amicaux progressent en s’invitant à boire. En Chine, les hôtes veulent toujours que les invités boivent le plus possible. Chez les Han, il existe plusieurs façons d’inviter à boire :
« Invitation de politesse » : L’hôte invite les gens à boire d’une manière polie.
A l’occasion d’un banquet, l’hôte fait souvent un petit discours avant d’inviter les gens à boire. Dans ce cas-là, tout le monde se lève. L’hôte vide son verre d’un seul trait et le renverse ensuite en signe de respect pour ses invités. Ceux-ci doivent généralement boire leur vin cul sec. Au cours du banquet, l’hôte doit inviter tout le monde à boire en passant d’une table à l’autre.
« Invitation de retour » : Les invités invitent l’hôte à boire.
« Invitation réciproque » : Les invités s’invitent mutuellement à boire. Les invitants cherchent toutes sortes de raisons pour lesquelles les invités doivent boire. Les échanges sentimentaux progressent au cours de ce « défi ».
« La substitution » : Il s’agit d’une façon d’éviter de boire sans mettre dans l’embarras l’hôte ou l’invité. Lorsqu’une personne ne peut pas boire ou qu’elle a déjà trop bu, elle peut faire boire une autre personne à sa place pour ne pas embarrasser l’invitant. La personne de substitut entretient souvent des rapports particuliers avec celle qu'elle remplace. Lors des noces, les compagnons doivent boire à la place des nouveaux mariés.
« La punition » : C’est une façon particulière d’inviter à boire chez les Chinois. Les causes de la punition sont diverses. Souvent, les retardataires doivent boire trois verres en guise de punition. Il s’agit plutôt d’une plaisanterie.
Chez les Tibétains, l’hôte remplit les verres de vin d’orge et les apporte à ses invités. Ceux-ci doivent prendre leur verre à deux mains. Ensuite, ils tiennent le verre d’une seule main, trempent légèrement le majeur et le pouce de l’autre main dans le vin et se livrent à un rituel d'offrande du vin au Ciel, répétant ensuite le geste pour la Terre et Bouddha. Cette cérémonie traditionnelle est destinée à remercier le don généreux du Ciel, de la Terre et du Bouddha, indispensables à la fermentation du vin d’orge. Pour boire du vin, les Tibétains ont coutume de remplir tout de suite le verre après chacune des trois premières gorgées. Ensuite, les invités doivent vider le verre à chaque fois pour faire preuve de respect envers l’hôte. Plus les invités boivent, plus l’hôte est content. Les verres ou bols des femmes sont plus petits que ceux des hommes.
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Sélection du Jour: Cocktails à la chinoise
1.Pure rosée :
50 ml d’alcool Wuliangye, 50 ml d’alcool Dongjiu, 50 ml de lait bouilli puis refroidi, un morceau de glace. Verser les alcools et le lait dans une coupe, mélanger et ajouter la glace.
2.Arôme coco :
40 ml d’alcool de sorgho, 70 ml de vin blanc, 80 ml de jus de coco, une cuillerée de sucre semoule, une cerise. Verser l’alcool, le vin, le jus de coco et le sucre dans un récipient, fermer celui-ci, secouer avec force pour mélanger, verser le liquide dans une coupe et orner le bord de la coupe de la cerise coupée.
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