La « Troupe des douze filles » se compose de douze musiciennes féminines de musique classique. Elles apportent la musique chinoise traditionnelle à une nouvelle assistance, et pas simplement en Chine.

La troupe fuse la musique chinoise traditionnelle au son du rock, du jazz en utilisant uniquement des instruments traditionnels chinois - comprenant l'Erhu (sorte de violon), le Pipa (sorte de luth), et les cithares et les cannelures chinoises.

En mai 2001, Stardisc, une agence d'artistes de Beijing, a commencé à travailler sur le concept d'une troupe tout-fille de musiciennes traditionnelles. Le processus dans le choix des candidates fut laborieux. Non seulement les candidates devaient être particulièrement doués avec leurs instruments, elles devaient en plus être tout aussi agréable à regarder jouer qu'à entendre.

Lei Ying, une des membres de la troupe, a indiqué : "j'étais la première à être interviewée et à être choisie. J'avais apporté avec moi une sélection d'instruments, tel que le erhu et une cithare à un fil, tout que je savais jouer."

Une fois que les douze femmes ont été choisies, la troupe était prête à performer. Mais les problèmes demeurèrent. Alors, la seule scène qui les recevait était les bateaux touristiques voguant sur les fleuves chinois. Mais les filles s'amusaient toujours.

En 2001, sur une invitation de la télévision centrale de Chine (CCTV), la troupe de douze filles a présenté à une assistance plus large, leurs interprétations des classiques de piano de Richard Clayderman. La musique occidentale classique issue des instruments traditionnels chinois a touché les spectateurs par surprise.

Le vrai succès de la troupe survient en 2002, quand elles ont joué au Century Theater de Beijing. Cette troupe, avec sa musique unique, gagne depuis de plus en plus d'attention.

Le succès de leur performance au Century Theater a permis aux filles de se rendre compte que la musique traditionnelle pouvait être aussi populaire que la musique pop. Les filles ont alors commencé à produire des clips vidéos.

Leurs efforts ont payé. De nombreuses invitations et récompenses leurs tombaient bientôt dans leurs mains. Pendant ce temps, Stardisc a commencé à rechercher des auditeurs en dehors de la Chine. Les négociations ont rapidement mené à un contrat avec une compagnie japonaise.

En juillet 2003, la troupe fait sa première promotion en dehors de Chine pour filmer une vidéo intitulée « le miracle », une pièce écrite par un compositeur japonais.

En tout juste deux mois, le nouvel album s'est vendu à plus d'un million de copies. Au deuxième voyage vers le Japon, des douze filles se sont trouvées sous le feu intense des médias locaux.

Leur dernière performance fut au Théâtre du centre d'exposition de Beijing, le 19 mars. Cette fois, leur performance s'est composée d'une collection de chansons folkloriques de l'ouest de la Chine.

Cette nouvelle combinaison de morceaux classiques avec une interprétation moderne fut à nouveau couronnée de succès.