Un haut fonctionnaire du ministère de l'Agriculture a déclaré lundi 21 novembre à Beijing que la situation d'ensemble de la lutte contre l'épidémie de grippe aviaire restait grave en Chine.
Yin Chengjie, vice-ministre de l'Agriculture, a affirmé que d'autres cas ont été signalés sur des oiseaux migrateurs et sauvages.
Il a indiqué, citant des analyses d'experts, que l'origine de l'épidémie en Chine avait des liens étroits avec ces oiseaux migrateurs et sauvages.
Yin a révélé que la virulence de la grippe aviare détectée sur certains oiseaux faisait que ce ne sont pas seulement les poulets qui sont touchés, mais aussi les volailles d'eau, comme les canards et les oies, ce qui est rare", a-t-il expliqué.
Il a souligné les risques d'aggravation, affirmant que plus le temps était froid, plus le risque d'épidémie était élevé.
Yin a averti que l'épidémie posait une menace de plus en plus grande à l'homme après qu'un premier cas chez l'homme ait été enregistré en Chine.
Les méthodes d'élevage dans les petites exploitations chinoises ont rendu plus difficiles le contrôle de l'épidémie, a-t- il expliqué.
La Chine a un long chemin à parcourir pour améliorer le mécanisme de prévention et le contrôle à la base, a affirmé le vice-ministre.
La Chine a détecté 21 foyers de grippe aviaire dans neuf provinces, a indiqué M. Yin, précisant que 144 624 poulets étaient morts et que 21 millions de volailles avaient été abattues.
60 % des poulets vivants en Chine ont été vaccinés, a indiqué Jia Youlin, directeur du département vétérinaire du ministère de l'Agriculture.
"Les vaccins développés par la Chine sont efficaces pour contrôler le virus et l'empêcher de se propager," a-t-il affirmé.
xinhuanet
2005/11/22
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