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Le prix à payer pour vivre à Beijing

« Ce n'est pas facile de vivre à Beijing », soupire Apeng. Diplômé de l'Université de l'Economie et du Commerce extérieur de Beijing il y a trois ans, Apeng travaille dans un média spécialisé dans l'économie et la finance. Son salaire mensuel : 5.000 yuans dont un peu moins du cinquième (1.200 yuans) passe dans son loyer pour un logement de 40 m² à l'ouest du 5e périphérique.

« Même si je suis très économe, mes dépenses de la vie de tous les jours me coûtent au moins 3.000 yuans : 600 yuans la nourriture, 300 les communications, 600 les transports, et 1.000 yuans pour l'habillement et les sorties. La plus grosse partie de mon budget passe dans le loyer. Une fois tous les frais payés, il me reste moins de 1.000 yuans pour le mois », explique-t-il. Apeng n'a qu'une ambition : gagner plus d'argent pour pouvoir s'acheter un appartement plus tard. Pour l'instant, ce n'est qu'un projet dont la date reste indéterminée. Tout comme le mariage.

Par rapport à Apeng, Xiaoli ressent plus de pression. Mariée, elle travaille depuis cinq ans et vient d'acheter un logement dont la construction n'est pas encore achevée. Xiaoli a donc un loyer à payer et des crédits à rembourser chaque mois. Sur les 7 à 8.000 yuans du revenu du ménage, 1.500 yuans sont consacrés au loyer, 2.200 yuans au remboursement des crédits, 1.500 yuans à la nourriture, 800 aux transports, 1.000 yuans aux communications et autres frais. « Mon mari et moi dépensons presque tout notre salaire chaque mois. Et on ne peut pas se permettre de faire de folies », affirme Xiaoli dans un sourire amer.

Par souci d'économie, Xiaoli prend généralement le bus et le métro. Rarement le taxi sauf en cas de nécessité. Elle achète ses légumes au marché et cuisine à la maison. Un peu un retour à la vie d'antan qu'elle n'apprécie pas spécialement. « On est à une époque où on recherche avant tout une vraie qualité de vie. Nous les jeunes, nous ne voulons plus vivre de manière traditionnelle. Aujourd'hui, la nourriture n'est plus la grande préoccupation. Elle a été supplantée par le logement », précise-t-elle.

Pour Xiaozhao, il est encore plus dificile de joindre les deux bouts. Ce trentenaire vient de se mettre un crédit de 700.000 yuans sur le dos pour acheter un logement. Chaque mois, il rembourse 4.000 yuans, ce qui représente 40% du revenu de son couple. « J'ai déjà la trentaine et je me retrouve confronté à de nouveaux frais : la naissance de notre enfant, le vieillissement des parents. Après, il faudra s'occuper de l'éducation de notre enfant, des soins médicaux des parents tout en continuant à rembourser les crédits », déclare-t-il.

Selon une enquête récente sur le coût de la consommation réalisée par Mercer Consulting, la plus grande entreprise de consultation en ressources humaines du monde, Beijing occupe la 14e place en terme d'indice du coût de la consommation sur 144 villes du monde et devance ainsi Washington et Shanghai (20e). Les trois exemples cités ci-dessus parlent d'eux-mêmes : il n'est vraiment pas facile de vivre à Beijing. (A suivre)

Wuhan : toutes les couches sociales recherchent une vie aisée

Chengdu : le coût de la vie d'un propriétaire de voiture, sans appartement

Changsha: clivage du concept de consommation

Guangzhou: les dépenses varient selon les personnes

Vivre à Shanghai: un choix qui coûte cher aux nouveaux arrivants

Shenyang: le confort de la vie moderne d'une grande ville à moindre coût


China.org.cn     2006/09/26

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