Le gouverneur du Yunnan : l’exploitation hydraulique du Lancangjiang ne saurait affecter l’écologie du Mékong

M. Xu Rongkai, gouverneur de la province du Yunnan, a déclaré à la presse que l’exploitation des ressources hydroélectriques dans le bassin du Lancangjiang ne causerait pas de grands changements à l’environnement écologique du bassin du Mékong, son cours inférieur.

Selon lui, l’exploitation des bassins du Lancangjiang et du Mékong constitue un projet important destiné à développer la coopération économique avec les pays du Sud-Est Asiatique. Le Yunnan attache toujours une importance particulière à l’exploitation rationnelle des ressources ,qui doit aller de pair avec la protection de l’environnement écologique du bassin. Les riches expériences accumulées par la Chine dans l’exploitation des ressources hydroélectriques et les résultats qu’elle a obtenus à l’intérieur du pays prouvent que l’exploitation échelonnée et rationnelle de l’hydroélectricité sur le cours supérieur d’un cours d’eau n’apportera pas une influence négative à l’environnement écologique de l’ensemble du bassin.


La Chine a construit et construira 6 centrales hydroélectriques sur le cours supérieur du Lancangjian et 8 autres sur ses cours moyen et inférieur. La centrale de Jinghong située près de la frontière chinoise sera d’une puissance installée de 1 500 000 kw ; 70% de ses investissements proviennent de la Thaïlande. Après l’achèvement des travaux de cette centrale en 2011, le Yunnan fournira à la Thaïlande 1 500 000 kw d’électricité.

Les résultats des enquêtes effectuées par le Yunnan montrent qu’après l’achèvement des travaux de la centrale hydroélectrique, la quantité des eaux déversées par le Lancangjiang vers l’autre côté de la frontiuère n’a pas diminué ; au contraire, grâce à la régulation du réservoire, les débits du fleuve dans les saisons des basses eaux et des hautes eaux ont tendance à s’équilibrer ; ceci est favorable aux transports fluviaux et au développement économique de la voie de navigation internationale Lancangjiang-Mékong.

La Chine a établi le long du Lancangjiang une série de réserves naturelles dont l’accès est interdit pour l’afforestation naturelle ; l’abattage d’arbres dans la forêt naturelle y est également interdit ; de plus, le reboisement et la culture d’herbes s’effectuent en fonction des particularités de chaque réserve. Le Yunnan a pratiqué la reconversion des champs en forêts et en prairies dans toutes les régions arrosées par le Lancangjiang.


On est en train de présenter la demande de candidature pour classer le confluent du Lancangjiang, du Nujiang et du Jinshajiang dans le nord du Yunnan parmi les patrimoines naturels du monde. La région écologique et touristique surnommée « Grand Shangrila », délimitée par la Chine, englobe le sud-est du Tibet, le sud-ouest du Sichuan et le nord-ouest du Yunnan, y compris le cours supérieur du Lancangjiang.

Le Lancangjiang prend sa source dans le mont Tangula situé dans la province du Qinghaï, Chine. Il traverse l’est du Tibet et l’ouest du Yunnan ; quand il passe la frontière chinoise, il porte le nom du Mékong. Sa longeur totale est de 4880 km. Réputé comme le « Danube de l’Orient », il traverse la Chine, le Laos, la Birmanie, la Thaïlande, le Kampuchea et le Vietnam.

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