Construction d’un réseau écologique de forêts à l’échelle nationale

La Chine exécute un projet gigantesque visant à reboiser et à rétablir la couverture végétale dans les régions urbaines, le long des cours d’eau, de la côte, des routes et des voies ferrées, et dans les montagnes et les régions forestières.

Mme Jiang Zehui, vice-présidente du Comité de la Conférence consultative politique du peuple chinois en matière de population, de ressources et d’environnement et présidente de l’Académie des sciences sylvicoles de Chine, a déclaré récemment au Forum scientifique et technique du nouveau siècle, tenu à Hangzhou, chef-lieu de la province du Zhejiang, en Chine de l’Est, que le gouvernement chinois envisage de porter, d’ici 50 ans, la superficie des forêts à 28,3% du territoire national et d’améliorer ainsi radicalement l’environnement écologique du pays, grâce à la construction de nombreux travaux écologiques, comme le présent projet, la protection des forêts naturelles, « rendre des champs à la forêt », la construction de bandes forestières en Chine du Nord-Ouest, du Nord et du Nord-Est et dans les cours moyen et inférieur du fleuve Changjiang, l’aménagement des terrains sablonneux au nord de Beijing et de Tianjin, la protection des animaux et plantes sauvages, la construction de réserves naturelles et la construction de forêts à croissance rapide.

Le réseau écologique de forêts que la Chine veut établir est celui qui, appuyé sur les forêts, combine la plantation d’arbres, d’arbrisseaux et d’herbes, et encourage un développement intensif au moyen de « points, lignes et d’espaces ». Recommandé par le professeur Jiang Zehui, ce projet a été approuvé par les services compétents du gouvernement chinois et mis à exécution.

L’Administration forestière a commencé par le reboisement des points que sont les 50 000 agglomérations du pays, pour en faire d’abord des villes-jardins et enfin des villes-forêts, agrémentées non seulement de toutes sortes de végétaux, mais aussi de diversité écologique et biologique.

Quant au reboisement des lignes, le gouvernement chinois envisage de continuer la gestion judicieuse des bandes forestières déjà plantées, d’entreprendre la deuxième phase des travaux des bandes forestières le long des cours moyen et inférieur du fleuve Changjiang, du Huaihe et de la rivière des Perles, de renforcer le reboisement du cours supérieur du fleuve Changjiang et des cours supérieur et moyen du fleuve Jaune, de construire des bandes forestières le long de 18 000 km de côte, notamment dans les sections des rivages de nature terreuse, saline et alcaline, et les sections frappées le plus souvent par le typhon, et de faire progresser la plantation d’arbres le long des chemins de fer Beijing-Kowloon, des autoroutes principales, de la route Nyingchi-Lhasa et du chemin de fer Qinghai-Tibet en cours de construction.

En renforçant la gestion, a dit Jiang Zehui, le gouvernement chinois assurera l’extension de la couverture végétale et l’aménagement de l’environnement écologique en Chine occidentale, et le développement des ressources forestières dans la partie orientale afin de restaurer la couverture forestière dans toutes les régions forestières.

En outre, les six travaux importants : la protection des forêts naturelles, « rendre des champs à la forêt », l’aménagement des terrains sablonneux au nord de Beijing et de Tianjin, la construction de bandes forestières en Chine du Nord-Ouest, du Nord et du Nord-Est et dans les cours moyen et inférieur du fleuve Changjiang, , la protection des animaux et plantes sauvages, la construction de réserves naturelles et la construction de forêts à croissance rapide, ont été inclus dans le dixième plan quinquennal (2001-2005) du pays et ont été mis en marche l’année dernière.

A nos jours, la moyenne de superficie reboisée par habitant n’est que de 0,128 ha en Chine, soit 21,3% de la moyenne mondiale. Nous n’avons pas encore redressé la situation générale caractérisée par « l’amélioration partielle et la détérioration générale ». On assiste à l’aggravation de la perte du sol et de l’eau et de la désertification, à la détérioration de la diversité biologique et à la multiplication de calamités naturelles. Actuellement, 3,67 millions de km2, soit 38,2% du territoire national, sont gravement érodés et quelque 5 milliards de tonnes de sol ont été ainsi emportés annuellement. La déserfitication a gagné 2,674 millions de km2 et s’étend annuellement de 3 436 km2. 135 millions d’hectares de prairies ont connu une grave dégradation.

Grâce à nos efforts, a conclu Jiang Zehui, le gouvernement chinois espère stopper la détérioration de l’environnement en 2010, et porter la couverture forestière à 20,3% du territoire national. Il s’efforcera de porter ce pourcentage à 23,4% en 2020 où l’environnement sera amélioré sensiblement et l’industrie forestière renforcée. En 2050, la couverture forestière passera à 28,3% du territoire national et se maintiendra à ce niveau. C’est alors que la Chine sera doté d’un système écologique forestier réparti rationnellement, polyvalent et géré efficament, et d’une industrie forestière ordonnée, intensive et pleine de vitalité, et qu’elle améliorera radicalement son environnement écologique et rattrapera le niveau des pays moyennement développés quant à l’industrie forestière.

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