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La coopération anti-drogue de la Chine avec les pays de la sous-région du grand Mékong

Dans l'état de Shan au Myanmar où les pavots plantés sur les montagnes et les plaines ont fourni de riches drogues, une école primaire anti-drogue a été mise au point grâce à l'aide de la police chinoise.

Les écoliers apprennent non seulement les cours communs mais aussi suivrent les cours sur la prévention de la drogue. « La police chinoise a aidé nos écoliers à comprendre des connaissances sur l'anti-drogue, » a dit un instituteur, ajoutant que la classe a été établie par le département de la sécurité publique de la ville de Jinghong, province du Yunnan, en Chine du sud-ouest, est maintenant le plus joli établissement dans leur village.

Les experts estiment que c'est un exemple de la coopération anti-drogue de la Chine avec les pays de la sous-région du grand Mékong regroupant le Myanmar, la Thaïlande, le Laos et le Vietnam.

La Chine a établi le partenariat de l'anti-drogue avec ces pays dans les années 1990 en signant une série d'accords avec eux sur les plans anti-drogue à long terme et sur les activités coopératives pour poursuivre les trafiquants de drogue.

Depuis 2002, Le bureau de la police du Yunnan, autorisé par la commission d'Etat de contrôle de stupéfiants, a aidé le Laos et le Myanmar à former 175 policiers anti-drogue en six groupes. Des enseignants ont été envoyés dans ces deux pays pour entraîner 208 policiers.

Dans le même temps, la police du Yunnan a coopéré avec succès avec leur homologue du Myanmar, du Laos, du Vietnam et de Thaïlande dans le traitement de plus de 30 cas au cours duquel 664 suspects présumés, 542 kg de drogues, et nombre d'armes et de munitions ont été saisis et 16 usines étrangères de transformation de drogues ont été fermées.

Poussés par la partie chinoise, de plus en plus de cultivateurs de pavots dans le « triangle d'or » du Myanmar, du Laos et de Thaïlande ont choisi de cultiver le rix, la canne à sucre et le caouchouc en remplaçant la plantation de pavot.

Bien que la drogue soit une « barre noire » entravant la coopération économique parmi les pays de la sous-région du grand Mékong, la lutte anti-drogue et le remplacement de plantation sont la coopération la plus réussie dans le domaine de la sécurité non-traditionnelle de la région, a indiqué Liu Zhi, un chercheur de l'institut de recherche de l'Asie du sud-est dépendant de l'Académie des sciences sociales du Yunnan.

Depuis les années 1990, avec le soutien du gouvernement central, la province du yunnan, en Chine du sud-ouest, une majeure voie de drogues de la région du « triangle d'or » a commencé à aider les planteurs locaux de l'opium à remplacer la culture des pavots dans les région de plantation de l'opium des pays voisins.

Le Yunnan a investi 500 millions de yuans (60 millions de dollars) dans le remplacement de la plantation en fournissant aux paysans du Myanmar et dans le nord du Laos plus de 100 tonnes de céréales et de grains.

La province a aussi envoyé plus de 3 000 techniciens pour aider les paysans locaux à cultiver plus de 40 000 ha de riz, de canne à sucre, de caoutchouc, de fruitiers et de légumes, réduisant au mois 100 tonnes de l'opium.

La région septentionale du Laos, une principale base de production de l'opium où la superficie de la culture annuelle a augmente de 13 333 ha en moyenne a vu la moitie de la surface de la culture de l'opium remplacer par d'autres cultures.

« Le soutien de la Chine a beaucoup promu la disparution de pavots dans le nord du Laos, » a souligné Chansada Sonnasinn, directeur adjoint de la faculté des affaires académiques de l'université de l'économie et de la gestion nationale du Laos.

En vue d'encourager des entreprises intérieures à placer leurs investissements pour remplacer la culture de l'opium, la Chine a publié une série de politiques préférentielles dont l'annulation du tarif à l'importation de marchandises pouvant remplacer la culture de l'opium.

Une centaine de compagnies chinoises ont investi plusieurs millions de dollars dans ce domaine. C'est la première fois que les pauvres paysans de la région du « triangle d'or » ont un revenu stable et sont capable de se suffire en eux-mêmes.

Grâce à l'opération réussie des compagnies chinoises, davantage d'investissements du gouvernement ont été versés dans l'amélioraton de transports routiers, des installations de l'eau, du tourisme, de la culture et de l'éducation.


xinhuanet     2005/06/28

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