On achète un nouveau vélo à un magasin de cycle à Beijing pour rouler directement jusqu'à son domicile sans qu'il y ait besoin d'aller d'abord s'inscrire au commissariat local comme par le passé.

La semaine dernière, la mairie de Beijing a adopté un nouveau code de sécurité routière, qui a aboli le système d'inscription de bicyclettes en vigueur depuis 50 ans. La réforme similaire a été pratiquée dans certains endroits en province.

La petite reine était un moyen de transport indispensable pour les simples gens dans ce « royaume de vélos », qui a produit, pour la seule année 2003, 78 millions d'unités, soit le tiers du total mondial. En 2002, chaque foyer urbain en Chine possédait en moyenne 1,4 vélos.

Auparavant, les possesseurs de vélos devaient faire une demande pour la plaque d'immatriculation sous peine d'amende. Ils devaient payer aussi l'impôt annuel de 4 yuans (0,48 dollars US) par unité pour leur véhicule à pédale, au commissariat où on contrôlait la sécurité du vélo.

L'annulation du système d'inscription est due au déclin de la valeur du vélo, qui n'est plus le symbole de la richesse du foyer. D'ailleurs, la formalité d'inscription a apporté des tracasseries aux habitants et augmenté les frais administratifs du gouvernement local, a expliqué un officiel municipal.

Beaucoup de visiteurs étrangers ont associé la Chine au fourmillement de vélos dans les rues, où ce sont les voitures qui grouillent aujourd'hui. La bicyclette est utilisée comme un outil d'exercice physique chez certains foyers.

Actuellement, la demande pour une plaque d'immatriculation automobile est devenue une démarche difficile. Le pays compte plus de 9 millions de voitures immatriculées, et leur nombre augmente de 15 % par an.